jeudi 13 décembre 2012

Apocalypse



Et si le dernier homme à survivre à l'Apocalypse était un homme très simple ?
Tellement simple qu'il n'a même pas peur de la fin imminente.
Alors que la majorité courent pour fuir, lui, tranquillement enfoncé dans son rocking-chair, admire le spectacle des cieux en feux, des nuages chargés.

Peu importe qu'une météorite ait percuté la terre, provoquant un enchaînement d'évènements tous plus catastrophiques les uns que les autres.
Montées des eaux  générales, retombées de poussières asphyxiant toute forme végétale et créant une nuit de plusieurs mois dans un  froid polaire achevant les plus faibles...
Les survivants, si il y en a, auront à gérer en plus l'explosion des centrales nucléaires disséminés de par la planète.
Car, il y a l’inévitable et ce qui pourrait être anticipé.

Notre planète est devenue une poudrière et si l'homme ne se lance pas dans la dénucléarisation, il condamne cette planète.
Centrales en activité, gestion des déchets...Nous dormons sur un champs de mines.
C'est tout cela que j'avais à l'esprit quand j'ai écris cette chanson.
Pas juste d'écrire une belle chanson un peu cynique et décalée.

Ne laissons pas les politiques dans leur immobilité électoraliste.
Forçons les à bouger et à concevoir les politiques qui nous sortirons du nucléaire et réduirons les conséquences déjà visibles du réchauffement climatique.
N'attendons pas l'apocalypse pour nous retourner sur notre inconscience !

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