dimanche 16 décembre 2012

L'amour va plus vite que nous

L'amour va plus vite que nous

Saute dans le train
Ne te soucie pas où tu va
L'amour est un très bon chauffeur

Par la fenêtre
Tu vois, la vie
Défiler comme dans un film muet

Oui, tu as peur
C'est juste une info
L'amour est un baratineur
Aussi

Et tu es là
Sur tes genoux
A prier
Qu'il ne soit pas un
Imposteur

Mais

La peur est dans
le rétroviseur
L'amour va plus vite que nous
Accroche toi aux
ailes du bonheur
L'amour va plus vite que nous

Lève toi et danse
Même si tu n'connais pas les pas
L'amour est un très bon danseur

Sur les chemins
Suis juste l'envie
La boussole est toujours
Dans ton coeur

Et tu es là
À ses côtés
Si c'est un mirage
Il est en 3D
Alors

Pose la réponse
Oublie tes questions inutiles
Oublie les ronces
Et cours sur le fil

La peur est dans
le rétroviseur
L'amour va plus vite que nous
Accroche toi aux
ailes du bonheur
L'amour va plus vite que nous

La peur est dans
le rétroviseur
L'amour va plus vite que nous
N'essaye pas de
mentir à ton coeur
L'amour va tellement plus vite que nous!

Eric Fréget
Dimanche 16/12/2012

je demande à l'univers

je demande à l'univers
toute la force des longs cours
le courage des fleurs d’hiver
et un amour pour chaque jour
Je demande à l'univers
mon âme, héberger sans discours
et plus léger qu'une atmosphère
sécher mon coeur, de larmes, si lourd

Sur un lit d'arc-en-ciel
je promet de rendre belle
toutes ces ritournelles que tu m'envoie d'en haut
mon dieu, dans mes prunelles
je te confie ma route et
fi, de mes vieux doutes, je te
dédie mes ailes

Je demande à l'univers
que toutes les étoiles du ciel
changent la peur des mauvais jours
en d'inutiles statues de sel
je demande à l'univers
la clef des océans de miel
le refrain des troubadours
pour enchanter tous mes détours

aux portes du grand sommeil
que les brumes m'ensorcellent
si d'amour, je n'ai point,
balisé mon chemin
dans le soir qui s'allonge
je quitte l'ombre des songes
et cours sur le train des nuages
Après les anges sages
jeudi 13 décembre 2012

Apocalypse



Et si le dernier homme à survivre à l'Apocalypse était un homme très simple ?
Tellement simple qu'il n'a même pas peur de la fin imminente.
Alors que la majorité courent pour fuir, lui, tranquillement enfoncé dans son rocking-chair, admire le spectacle des cieux en feux, des nuages chargés.

Peu importe qu'une météorite ait percuté la terre, provoquant un enchaînement d'évènements tous plus catastrophiques les uns que les autres.
Montées des eaux  générales, retombées de poussières asphyxiant toute forme végétale et créant une nuit de plusieurs mois dans un  froid polaire achevant les plus faibles...
Les survivants, si il y en a, auront à gérer en plus l'explosion des centrales nucléaires disséminés de par la planète.
Car, il y a l’inévitable et ce qui pourrait être anticipé.

Notre planète est devenue une poudrière et si l'homme ne se lance pas dans la dénucléarisation, il condamne cette planète.
Centrales en activité, gestion des déchets...Nous dormons sur un champs de mines.
C'est tout cela que j'avais à l'esprit quand j'ai écris cette chanson.
Pas juste d'écrire une belle chanson un peu cynique et décalée.

Ne laissons pas les politiques dans leur immobilité électoraliste.
Forçons les à bouger et à concevoir les politiques qui nous sortirons du nucléaire et réduirons les conséquences déjà visibles du réchauffement climatique.
N'attendons pas l'apocalypse pour nous retourner sur notre inconscience !

mercredi 12 décembre 2012

Dans l'abîme



Quel est notre regard porté sur plus pauvre que nous ?

On peut être pauvre matériellement, tant que l'on se sent* digne et respecté on reste dans la dynamique de la prospérité.
Le plus pauvre d'entre les pauvres est celui qui a perdu l'espoir.
Celui que l'on regarde (quand on l'ose) d'un regard froid, blasé, pressé, apitoyé, condescendant...
A qui on jette de temps en temps une pièce.
Mais une pièce ne veut rien dire
...sans le regard qui va avec.

Oui, il y a plusieurs étages dans l'abîme.
Le dernier étage étant quand personne ne vous voit plus.

* La pauvreté n'est pas un inventaire mais un état d'âme

Le groupe O.R.L dans le métro parisien circa 1984 ...
Nous étions si pauvres et si riches à la fois !


lundi 10 décembre 2012


Ne vous méprenez pas ! Cette chanson ne fait pas l'apologie de la baston dans les cours de recré !

Elle relate juste un sentiment que certaines victimes du bourreau du jour ont pu éprouver au moment fatidique où malgré un caractère pacifique et un physique pas si fier, l'évidence éclate comme un poing au milieu de la figure : 'faut y'aller !!!
En général, quand on est gros, avec des lunettes, boutonneux et bègue, bref, différent... c'est une situation qui peut vite devenir banale.

Alors, voilà, il faut rassembler son courage et foncer dans le tas.
C'est le moment.
Peut importe que devant il y ait un boxeur ou un poil plume.
Le seul joker, c'est quand c'est une fille !
Là , faut juste soit courir très loin, soit peaufiner sa défense et travailler son self-control !

En attendant, tout est question de confiance en soi.
Et on a beau être un guerrier de lumière, quand les plombs ont sauté, quand le noir et le rouge sont les 2 couleurs primaires du moment, ne pas se laisser faire est le seul enjeu.

Et quand les cours de récré se sont évanouies, que la sonnerie a retenti pour la dernière fois, le combat continue !
Pas avec les poings mais avec notre capacité d'adaptation, notre intelligence, notre volonté.
Nos rêves !

Il est temps à présent
lancez les dés !


Cette chanson s'adresse à nos cœurs brisés par une séparation.
Cette délicate période où la haine peut l'emporter sur l'amour.
Ou la peine pourrait effacer toutes ces joies qu'on a partagé ensemble.
J'ai écris cette chanson au moment où je me séparais de la mère de mes enfants.
Comme les "herbes folles" d'ailleurs.
Mais je l'ai vraiment finie que lors d'une séparation plus récente.

Elle sommeillait dans un tiroir et relire ce message que j’envoyais en émissaire pour conjurer le sort et repeindre les nuages en rose, m'a fait du bien.

Oui, ce qui ne vous tue pas, vous rend plus fort.
Oui, j'avais déjà emprunté ce chemin boueux, ses ornières.
Mes mollets s'étaient déjà fait griffer par ses ronces ingrates.
Mais mes yeux avaient su trouver la trouée du ciel.

La colère et le désir de revanche, le sentiment terrible d'abandon avaient fini par se dissoudre dans un sentiment plus mature.
Celui, que seul le pardon peut apporter aux cœurs massacrés.
Le sentiment que mon point de vue n'était pas à la hauteur de ce que 2 êtres humains qui se sont véritablement aimés, se doivent au regard de ce que la vie leur a donné et que tant de gens recherchent : l'amour.
Pour ces jours de bonheur, nous nous devons l'espoir.
Nous nous devons de ne jamais douter qu'au bout du chemin boueux, un ange ou deux nous attendent, les ailes bien peignées, le regard doux et les bras ouverts.
Car quand nous nous sommes pardonné, un nouveau chemin se dessine.
Celui là est bordé de fleurs et de tout ce qu'un nouveau printemps peut apporter.
Et les anciens amants deviennent des amis véritables.
C'est ce que j'ai pu expérimenter.
Et c'est ce que j'espère aussi pour cette séparation plus récente.
Car en fait, la séparation n'est pas le mot adéquat.
Nous faisons comme la nature fait.
Nous transformons.
Nous transformons le nous
Nous transformons le moi
Nous transformons notre monde.
Mais la séparation n'existe que dans notre mental.
La séparation est un concept humain et nous sommes les enfants de l'univers.

Voilà, cette chanson parle donc de cette renaissance et malgré son blues electro, je l'ai finie pour qu'elle me guide dans ma transformation.
Ne rêvez pas ! je ne l'ai pas écrite pour vous!  hahaha !
Mais maintenant que je l'ai testé, ça va !... vous pouvez y aller !
essayez là 5mn.
C'est sans danger !